Protase


Patio, pièce de verdure, détente

Friche la Belle de mai, Marseille, du 29 avril au 28 mai 2017

Exposition Collective avec Antonin Horquin, Anne Le Troter et Linda Sanchez

Collaboration avec Colombe Marcasiano, Audrey Perzo et Romain Ruiz‑Pacouret



Crédit photos Aurélien Mole

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Peux-tu parler de l’exposition à laquelle tu as participé à la Friche la Belle de Mai, dans le cadre de ta résidence Astérides ; qu’est-ce que tu y as présenté ?

Pour cette exposition j’ai pu mettre en place le procédé de travail dont je te parlais tout à l’heure et présenter une oeuvre réalisée à plusieurs. Assez tôt dans la résidence j’avais commencé à contacter huit artistes en vue de travailler pour cette exposition et il s’avère que la gestion logistique a été bien plus gênante que prévue. Certains artistes ne pouvaient pas car ils avaient des projets au même moment. D’autres n’ont pas pu venir pour à cause de soucis financiers, contrairement à ma précédente résidence à Lieu-Commun je n’ai pas eu suffisamment de bourse pour pouvoir les défrayer.

Et finalement trois ont pu se libérer et venir travailler avec moi dans l’atelier une semaine afin de préparer une installation collective. Avec du recul travailler à neuf dans un laps de temps aussi court aurait été tout bonnement impossible. Nous avons donc travaillé avec Colombe Marcasiano, Audrey Perzo et Romain Ruiz-Pacouret. Romain était aux beaux-arts avec moi et nous avions déjà réalisé une peinture ensemble ainsi que plusieurs expositions. J’avais déjà vu le travail de Colombe mais ne la connaissais pas. Quant à Audrey j’ai découvert son travail sur internet, via La Convocation, au début de ma résidence.

En début de semaine nous avons essayé de réaliser des oeuvres à quatre mains mais nous sommes vite rendu compte qu’en si peu de temps nous n’arriverions pas à des choses concluantes. Nous avons donc décidé de poursuivre nos pratiques habituelles et que le collectif allait se jouer dans l’agencement de l’ensemble, la composition. Il y a évidemment eu des contaminations entre nous, que ce soit dans l’échange des matériaux, entre Colombe et Romain, ou le choix des couleurs ou des supports.

Entretien avec Laëtitia Toulout