Astérides
Friche la Belle de mai, Marseille, le 28 juin 2017
Exposition coopérative avec Charlie Aubry et Damien Caccia
L'ultime moment de rencontre avec le public, lors d'Astérides, eu lieu le dernier jour de la résidence. À cette occasion, j'ai invité Charlie Aubry et Damien Caccia à venir travailler avec moi. Damien est resté une semaine tandis que Charlie en a passé deux à Marseille.
L'injonction de rendre l'atelier propre, dès le lendemain de l'événement, nous a servies de base de travail. En effet, que ça soit les peintures de Damien, la machine à repeindre de Charlie ou mon propre travail, nos œuvres sont empreintes de ce désir d'effacement.
Ainsi, Damien Caccia réalise une peinture sur verre en empruntant mes gammes de couleurs. Étant elles-mêmes empruntées à l'espace de l'atelier, cela a pour effet de marier la plaque de verre avec l'espace. De plus, installée dans la rainure du sol, de profil, face à l'entrée, elle devient invisible au premier abord. La peinture sur tissu, quant à elle, est obtenue par l'utilisation de javel ce qui décolore le tissu et fait disparaître la couleur.
Mon intervention, elle, est réalisée directement sur le mur de l'atelier. Son format, plus petit qu'à l'accoutumé, et mon utilisation du même blanc que celui des murs la rendent plus discrète. À l'instar de la couleur du tissu de Damien, elle est vouée à disparaître.
En effet, la machine que construit Charlie Aubry, comprenant treuils, moteur d'essuie-glace et capteurs en tous genres, doit la repeindre lors de l'ouverture au public. La chaleur marseillaise provoquera une performance inopinée de Charlie : les capteurs, sous le coup des degrés, vont lâcher un à un et celui-ci s'efforcera de les réparer au fur et à mesure. Le manque de budget, lui, mettra fin à cette performance, lorsque le matériel viendra à manquer.
Friche la Belle de mai, Marseille, le 28 juin 2017
Exposition coopérative avec Charlie Aubry et Damien Caccia
L'ultime moment de rencontre avec le public, lors d'Astérides, eu lieu le dernier jour de la résidence. À cette occasion, j'ai invité Charlie Aubry et Damien Caccia à venir travailler avec moi. Damien est resté une semaine tandis que Charlie en a passé deux à Marseille.
L'injonction de rendre l'atelier propre, dès le lendemain de l'événement, nous a servies de base de travail. En effet, que ça soit les peintures de Damien, la machine à repeindre de Charlie ou mon propre travail, nos œuvres sont empreintes de ce désir d'effacement.
Ainsi, Damien Caccia réalise une peinture sur verre en empruntant mes gammes de couleurs. Étant elles-mêmes empruntées à l'espace de l'atelier, cela a pour effet de marier la plaque de verre avec l'espace. De plus, installée dans la rainure du sol, de profil, face à l'entrée, elle devient invisible au premier abord. La peinture sur tissu, quant à elle, est obtenue par l'utilisation de javel ce qui décolore le tissu et fait disparaître la couleur.
Mon intervention, elle, est réalisée directement sur le mur de l'atelier. Son format, plus petit qu'à l'accoutumé, et mon utilisation du même blanc que celui des murs la rendent plus discrète. À l'instar de la couleur du tissu de Damien, elle est vouée à disparaître.
En effet, la machine que construit Charlie Aubry, comprenant treuils, moteur d'essuie-glace et capteurs en tous genres, doit la repeindre lors de l'ouverture au public. La chaleur marseillaise provoquera une performance inopinée de Charlie : les capteurs, sous le coup des degrés, vont lâcher un à un et celui-ci s'efforcera de les réparer au fur et à mesure. Le manque de budget, lui, mettra fin à cette performance, lorsque le matériel viendra à manquer.