L'espace en question
Lieu-Commun, Toulouse, du 25 mai au 1er juillet 2023
Exposition collective avec Sibylle Czichon, Rébecca Konforti, Sabrina Podemski, Manuel Pomar,
Romain Ruiz-Pacouret, Wolfgang Schäfer, Katharina Schmidt et Emmanuel Simon
Une proposition du duo Icônosphère
L’espace en question propose d’aborder la notion d’espace en peinture et/ou dessin, ainsi qu’inversement questionner le dessin et/ou la peinture dans l’espace. Rébecca Konforti et Romain Ruiz-Pacouret y sont à la fois artistes, coordinateur·ice, commissaires.
L’espace en question se déroule en deux étapes, la première exposition se déploie à Lieu-Commun artist run space à Toulouse en mai et juin, la seconde au Weltkunstzimmer à Düsseldorf de fin août à fin septembre. Ces deux lieux animés par des artistes ont également décidé d’accompagner le projet pour renouer les liens qui se sont développés pendant de nombreuses années entre les deux scènes artistiques.
L’espace en question se déroule en deux étapes, la première exposition se déploie à Lieu-Commun artist run space à Toulouse en mai et juin, la seconde au Weltkunstzimmer à Düsseldorf de fin août à fin septembre. Ces deux lieux animés par des artistes ont également décidé d’accompagner le projet pour renouer les liens qui se sont développés pendant de nombreuses années entre les deux scènes artistiques.
L’espace en question a pour ambition d’être une série d’expositions réellement collectives et non simplement de proposer des œuvres voisines les unes des autres. Au sein de l’espace d’exposition, les artistes et autres travailleur·euses de l’art allemand·es et français·es auront l’occasion de faire société, de cohabiter et de travailler ensemble sur un terrain commun, celui de l’art contemporain. Le public découvrira le résultat de longs échanges épistolaires mis en forme lors d’une résidence de production d’une dizaine de jours sur chaque lieu.
Duo Icônosphère
Dans un premier temps, j'ai demandé à Manuel Pomar, directeur artistique de Lieu-Commun, de m'indiquer les zones ayant accueilli des peintures murales lors des précédentes expositions. À la manière d'un archéologue, je me suis mis à creuser les murs à la recherche de pigments provenant des interventions de nos prédécesseur·euses.
Les couleurs collectées ont induit les points de vue de mes peintures, poursuivant ainsi mon travail de remise en question des mythes rattachés à la figure de l'artiste que sont l'intériorité débordante, l'inspiration divine, le génie créateur.
Les couleurs collectées ont induit les points de vue de mes peintures, poursuivant ainsi mon travail de remise en question des mythes rattachés à la figure de l'artiste que sont l'intériorité débordante, l'inspiration divine, le génie créateur.
Par là même, j'ai pu reprendre à mon compte la célèbre citation attribuée à Antoine Lavoisier, probablement inspirée par cet extrait de son Traité élémentaire de chimie de 1789 :
« Rien ne se crée, ni dans les opérations de l’art, ni dans celles de la nature, et l’on peut poser en principe que, dans toute opération, il y a une égale quantité de matière avant et après l’opération ; que la qualité et la quantité des principes est la même, et qu’il n’y a que des changements, des modifications. ».
« Rien ne se crée, ni dans les opérations de l’art, ni dans celles de la nature, et l’on peut poser en principe que, dans toute opération, il y a une égale quantité de matière avant et après l’opération ; que la qualité et la quantité des principes est la même, et qu’il n’y a que des changements, des modifications. ».
Emmanuel Simon
